lundi 27 août 2012

Austin Hope Troublemaker


Austin Hope Troublemaker Paso Robles Californie
Code SAQ : 11509582 25$
Pays :  Etats-Unis
Région : Californie
Sous région : Monterey
Fournisseur : Austin Hope Winery
Pourcentage d'alcool : 14.5 %

Voici un rouge de type rhodanien produit au cœur de la Californie et qui va certainement plaire aux jeunes amateurs du merveilleux monde du vin. Composé à 55% de Syrah, 20% de Grenache, 20% de Mourvèdre et 5% de Petite Syrah, le nez s’ouvre sur des arômes de violette, de poivre, de confiture de mûres et de barrique. En bouche, c’est des notes de confiture, voire de moka, qui prennent le devant avec une touche caractéristique de vanilles et d'eucalyptus. C’est presque gras et soyeux. Et si le poivré de la Syrah met la table en entrée de jeu, il faut voir que le tout s’estompe rapidement pour laisser toute la place au fruité dont l’acidité à peine perceptible n’a rien pour décevoir. Il a fait un excellent travail sur un steak tourné rapidement sur le grill, mais comme il est très versatile il accompagnerait très bien des brochettes de bœuf tout comme des burgers Casablanca. Fait intéressant, le Troublemaker n’est pas millémisé et fait plutôt place à un assemblage de trois millésimes qui permettent, selon le vigneron, de mieux balancer le tout. Et que dire du design de la bouteille qui est simple mais remarquable.

Vous connaissez probablement leurs produits Liberty School qui nous offrent tous un côté confiture et un brin sucré, mais si vous n’avez pas encore essayé leur fabuleux Treana (00875088), il faut croire qu’il manque vraiment quelque chose à votre carte de dégustations.

La maison date de la fin des années ’70 et Austin fait parti de la deuxième génération de vigneron. Hopefamilywines On se trouve ici en Californie dans une région moins connue que les fabuleuses Napa et Sonoma Valley. Nous sommes plus au sud dans le comté de Monterey à l’ouest de Paso Robles.  Cette région doit son développement à la conquête de l’irrigation, car la pluviométrie tourne autour de 250mm par an, ce qui représente à peine la moitié des besoins annuels. C’est grâce à Paul Masson, Mirassou et Wente que l’irrigation par système d’arrosage et au goutte-à-goutte a vu le jour dans les années ’60. La région nous offre d’excellents Chardonnay aux notes de fruits exotiques et des Cabernet-Sauvignon fruités, souples et surtout accessibles, sans oublier quelques Pinots Noirs concentrés et de fabuleux Zinfandels fruités et poivrés. La vallée de Paso Robles est le siège d’un grand festival de vin. Pasowine.com

Pouilly-Fuissé Jean-Claude Boisset 2011

Pouilly-Fuissé Jean-Claude Boisset 2011
Code SAQ : 11675708 (25$)
Pays : France
Région : Bourgogne
Sous région : Maconnais
Cépage : Chardonnay
Appellation : Pouilly-Fuissé
Fournisseur : Jean-Claude Boisset
Pourcentage d'alcool : 13.0 %

Voici un très beau Chardonnay mâconnais qui s’ouvre sur des notes de fruits exotiques et fleurales. Arômes de noisettes et de pêches blanches sur une pointe d’amande et de beurre. Complexe, muni d’une belle acidité et bien balancé, il offre un excellent accompagnement aux Shushis, aux poissons blancs (sole, dorée) ou encore les fromages de chèvre frais. C’est un vin léger, frais, agréable, à boire jeune et qui ouvre l’appétit. Et même s’il fait preuve de sérieux, on est encore loin du Pouilly-Fuissé La Maréchaude vieilles vignes Manciat-Poncet (00872713) qui nous offre toujours un véritable charme.

On se trouve ici à l’entrée de la Bourgogne, là où le souffle chaud de l’été gorge les raisins de soleil et de sucre. L’AOC Pouilly-Fuissé couvre quatre villages (Fuissé, Chaintré, Solutré-Pouilly, Vergisson) dont le sol composé de calcaire est idéal pour le développement du Chardonnay. La majorité des vins de cette région provient de la coopérative locale de Chaintré. Et bien qu’il n’y ait pas de système de cru classé, le nom du producteur est souvent un bon gage de qualité. Les blancs sont tirés du Chardonnay, tandis que les rouges sont, à l’image du Beaujelais, produits à partir principalement du Gamay (à boire jeune et frais). 

Jean-Claude Boisset applique un soin particulier à ses vignes. Travail du sol pour favoriser la vie microbienne et vendange manuelle, chaque cuvée est élevée en fût pendant une dizaine de mois et suivie d’une légère filtration. « Les fermentations malolactiques sont toujours très longues et peuvent durer parfois un an. Les anciens savaient bien que plus elles sont longues meilleur est le vin, et ceci sans que l'on puisse l'expliquer. » La maison s’assure également d’une bonne maîtrise des rendements et d’une culture de plus en plus biologique (consommateur oblige). Fait remarquable, les raisins sont triés manuellement sur une grande table de tri vibrante pour ne garder que les meilleurs.

«…nous vinifions plusieurs lots séparément. L'objectif étant d'obtenir une cuvée aussi représentative que possible de son terroir. Les raisins puis les vins sont toujours travaillés par gravité par respect de la matière première ...»